Deux écoles primaires ont soutenu le Centre Damien dans le cadre du Carême 2015 : l’école Sainte Agnès, à Asnières, et l’école Saint Joseph, à Puteaux. A cette occasion, nous avons été amenés à présenter le Centre Damien et plus largement la vie des enfants au Bénin à tous les élèves de la maternelle au CM2. L’accueil qui nous a été réservé a été très chaleureux et les questions des enfants pleines de curiosité…
Julia, institutrice à l’école Saint Joseph, nous fait part de ses impressions.
Comment s’est monté l’échange avec le Centre Damien ?
Valentine, une amie, m’a parlé de son association (l’association Centre Damien). Au sein de l’école, nous cherchions à ce moment-là un projet pour notre action bol de riz. Nous étions ravis de pouvoir faire cela ensemble.
Comment les enfants ont-ils réagi au projet pendant et après l’intervention ?
Les interventions étaient très concrètes : un petit film, des instruments de musique, des tissus… ce qui a permis aux enfants de se plonger dans l’univers et de bien comprendre. Ils ont pu saisir les nombreuses différences entre eux et les enfants béninois. Ils ont aussi aimé l’exposition photos dans le hall : ils ont pu la regarder tranquillement en échangeant avec leur amis.
Quand à moi, j’ai trouvé que c’était un projet très concret, qui a permis aux élèves de bien comprendre l’action menée. De plus, ce projet est orienté vers les enfants, ce qui les touche plus.
Comment s’est passé le bol de riz ?
Nous sommes dans une école catholique : le jour du Vendredi Saint, jour où Jésus a été crucifié, nous mangeons un bol de riz à la cantine. Le repas étant en conséquence moins coûteux, nous reversons les bénéfices à une association. Ce repas est une proposition faite aux enfants et presque tous y ont participé. C’est un moment convivial à l’école où nous déjeunons tous ensemble, enfants et enseignants. C’est au préalable bien expliqué dans les classes ; les enfants comprennent et aiment ce moment-là.
En quoi cela te semble-t-il important d’ouvrir les enfants à une autre réalité ?
Pour se construire l’enfant a besoin de prendre conscience des réalités. Comprendre qu’il y a de nombreuses cultures et que nous vivons différemment lui permet d’ouvrir son regard sur le monde. Il me semble important aussi de transmettre différentes valeurs : la solidarité en fait partie.
Quelques commentaires des enfants de l’école Sainte Agnès :
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“Les enfants, ils sont tous noirs mais certains sont beiges” (CP)
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Le plus saugrenu : “Est-ce que les enfants au Bénin montent sur le dos des zèbres et des éléphants ?” (CM1)
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Le plus philosophique : “Mais comment ça se fait que les enfants soient aussi joyeux alors qu’ils sont pauvres ? (CE2)
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Le plus érudit : “La capitale du Bénin, c’est Porto-Novo !” (de la part d’un jeune franco-béninois, CE1)
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Le plus visionnaire, en réponse à la question : “Y-a-t-il des centres de loisirs au Bénin ?” : “Pas encore !” (CP)
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Le plus mignon : “Est-ce que les enfants au Bénin ils aiment aller à l’école autant que nous ?” (CM1)
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Le plus sympa : “Aujourd’hui c’était une super journée ! C’était le printemps, il y avait l’éclipse, on a eu échecs et vous êtes venus !” (CE2)
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